Que signifie être culturellement compétent ?

Dans le domaine du conseil, de la formation ou de l’accompagnement (coaching) les consultants, les formateurs, des coachs sont dits culturellement compétents s’ils reconnaissent que les différences culturelles et linguistiques des clients, stagiaires, coachés peuvent éventuellement présenter des obstacles aux conseils, à la formation et à un accompagnement efficaces et si, en conséquence, ils cherchent et établissent des voies et des moyens permettant l’instauration d’un environnement culturellement sensible.

Être culturellement compétent ne signifie pas, qu’il faut connaître tous les éléments de la culture de chaque personne, maïs plutôt qu’il faut posséder les habiletés et les connaissances voulues pour établir des relations harmonieuses dans un environnement interculturel.

Pour agir dans un environnement interculturel il faut intégrer trois composantes essentielles de la compétence culturelle : les attitudes, les connaissances et les habiletés. (cf les travaux du philosophe Raul Fornet-Betancourt, dédié au dialogue interculturel. 2003).

Avant même d’essayer de nous familiariser avec nos interlocuteurs étrangers, une prise de conscience de soi facilitera la compréhension de nos propres croyances et antécédents ethnoculturels. Cela passe par la mise en lumière nos propres attitudes, la compréhension de nos propres schémas et systèmes de valeurs culturelles.

Il nous faut être vigilant sur certaines croyances et attitudes ethnocentriques stéréotypées, présentes dans notre quotidien. Nous pouvons facilement faire des associations et des généralisations sans tenir compte des différences culturelles entre les personnes.

Dès lors, nous serons plus sensibles à la diversité culturelle à mesure que nous nous familiariserons avec les expériences et les antécédents culturels de nos interlocuteurs.

Considérer la compétence culturelle comme un processus permettra en fin de compte d’améliorer et de perfectionner nos habiletés interculturelles de communication.
Afin de nous amener à examiner les obstacles à la communication interculturelle, à faire ressortir certains malentendus, stéréotypes et préjugés dans ce domaine.

Mais avant tout il faut développer et entretenir le sentiment d’empathie nécessaire à toute interaction interculturelle.

Jean Posiere

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